MIAMI REGLEMENTE SES VELOS EN LIBRE SERVICE

Alors que les dispositions de partage de vélos sans stations à Miami continuent de croître en taille et en popularité, les législateurs de Miami-Dade visent à réguler plus étroitement l’industrie dans le but de réprimer les mauvais comportements comme le blocage des trottoirs.
Les commissaires du comté ont voté en faveur de trois mesures de ce type mardi, a rapporté Miami New Times. Les résolutions demandent une application accrue, y compris des amendes de 100 $ pour entrave au droit de passage public, ainsi que de nouvelles études pour explorer les options réglementaires.

Contrairement aux Citibikes, qui exigent que les coureurs retournent à une station de fermeture après chaque voyage, les opérateurs sans dock comme Lime et Ofo permettent aux utilisateurs de ramasser et déposer leurs vélos essentiellement n’importe où. Les vélos inutilisés sont suivis et activés électroniquement en utilisant une application.
Alors que la flexibilité offerte par un manque de stations fixes est sans doute le plus grand avantage de la part de vélo sans dock, c’est aussi la source de beaucoup d’anxiété. La lutte pour empêcher les motos égarées d’encombrer la voie publique et de bloquer les infrastructures clés comme les rampes d’accès est un défi permanent et pas unique à la Floride du Sud.
Les soi-disant “échecs sans quai” montrant des vélos entassés dans les trottoirs, logés dans des arbres et plongés dans l’océan ont été bien documentés sur les réseaux sociaux

On ne sait toujours pas quel type de réglementation les législateurs de Miami vont finalement poursuivre. Certaines villes ont plafonné le nombre de vélos par opérateur tandis que d’autres ont imposé des mécanismes de verouillage pour sécuriser les vélos à des objets comme les arbres et les lampadaires. Une solution possible, en mettant de côté les zones de stationnement désignées, aurait pour effet de mettre en échec tout l’objectif d’un système sans dock, a noté l’auteur de Miami New Times, Brittany Shammas.

Le mois dernier, les avocats de la ville de Miami ont publié des lettres de cessation et de désistement qui citaient des violations dans les lois de l’État et les préoccupations de sécurité à opérateurs de scooter-share. Cette décision a incité les sociétés Lime and Bird à retirer leurs scooters  du moins temporairement du marché de Miami. Des batailles réglementaires similaires sur les programmes de scooters ont lieu à San Francisco et Santa Monica, en Californie.
Avec la congestion automobile de Miami aussi mauvaise que jamais, il n’est pas surprenant que des alternatives comme les vélos sans dock prennent leur envol. LimeBike, le premier opérateur de ce type de la ville, a été lancé à Key Biscayne en juin 2017 et étendu à des zones telles que Wynwood, Kendall, Brickell et Downtown Miami. Lime a dépassé 100 000 manèges en mai et a été rejoint par d’autres sociétés, y compris Ofo et Spin.

La scène nationale du vélo et des scooters a rapidement évolué pour devenir une entreprise à croissance rapide et de plus en plus lucrative. Le récent succès de l’industrie a même incité les géants du transport Uber et Lyft à acquérir des sociétés existantes dans le but de se joindre à la concurrence.

 

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